Comme je vous le disais, l’exposition photo m’a laissé sur ma faim. Mais il y a deux autres petites expos qui méritent qu’on y jette un oeil : les instruments d’écoute de Baudouin Oosterlynck (jusqu’au 5 février) qui, en fait d’écoute est une leçon de “désécoute” ou de découvrir le son (et l’espace) autrement à partir de stétoscopes et de bidules en verre. Il y avait aussi ses assemblages, à porter sur la tête, pour perturber la perception du son dans l’espace, dont ces jolies oreilles de cuivre :
Votre serviteur, dans toute sa splendeur or et sinople (et gueule).
Ne pas oublier son étrange stéto-xylo-tube-en-verre-et-bidule-en-métal-qui-met-en-musique-le-moindre-bruit (le nom est de moi) et qui m’a permis d’entendre un son comme je ne crois jamais l’avoir entendu. Inépuisable et profond comme un regard amoureux (sans rire).
Bref c’était ludique et très surprenant, du moins pour moi — il paraît que Oosterlynck sera sur place dimanche prochain après-midi, dommage je ne serai plus en Belgique.
L’autre expo qui mérite d’y jeter un coup d’oeil présente une sélection de bijoux qui étaient offerts aux esclaves brésiliennes (à l’époque où le salariat n’avait pas encore été inventé, donc). Or et argent, donnés par les maîtres à leurs favorites pour — comme me l’a confirmé la guide — non seulement exhiber leur richesse, mais aussi pour leur préparer un petit pécule pour après leur affranchissement, une retraite qui ne disait pas son nom : leur donner de quoi vivre et se retourner, une fois affranchies.
Bref, le musée est un chouette lieu avec deux chouettes, même si trop petites, expositions — merci Thierry : http://www.mac-s.be.
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