Dire merde à Hadopi, avec le sourire

Hadopi est une connerie phénoménale. Et c’est peu de le dire. 

Son unique intérêt, la seule chose qui fera qu’on s’en souviendra après qu’elle aura rejoint dans les égouts les autres lois votées dans le seul but de faire plaisir à quelques amis et pour satisfaire les intérêts d’une minorité puissante au détriment de la majorité, son seul intérêt, disais-je, c’est qu’elle marque ce que l’on espère être le sommet de l’incompétence politicienne et de la stupidité administrative face aux technologies numériques (je suis un incorrigible optimiste).

En attendant que cette mauvaise loi s’effondre sous le poids de sa propre connerie, ça reste une loi. Avec tout ce que ça implique de coups de bâton sur le coin de la tronche si on ne marche pas au pas… 

Heureusement, il existe des solutions pour protéger notre anonymat en ligne. 

Ca fait un moment que je pensai en parler, mais je n’en n’aurai sans doute pas la possibilité et ce n’est même plus la peine car vous trouverez pas mal d’infos dans ce chouette article (de cet excellent blog qui file sans attendre dans mes favoris) : Défaire le totalitarisme numérique.

Quelques outils comme TOR et d’autres, combinés à un peu de jugeote peuvent vous donner un peu d’air pour respirer librement.

Mais il est évident que contourner la loi n’est PAS la bonne solution pour régler le problème que pose une mauvaise loi. C’est une roue de secours. Rien de plus. Il faut attaquer le mal à la racine : il faut changer la loi. Et si ceux qui font les lois refusent de la changer, il faut les changer eux.

Exigez de vos élus (je n’ai pas le droit de vote) qu’ils abrogent Hadopi et s’ils ne veulent pas… C’est vous qui votez pour eux, c’est vous leur patron.